Le fond extragalactique infrarouge résolu par Spitzer
Communiqué de presse - Embargo jusqu'au 20 avril 2006, 15hTU


Dr Hervé Dole
Institut d'Astrophysique Spatiale
Université Paris-Sud 11 et CNRS, Orsay
email: Herve.Dole[at]ias.u-psud.fr
tel: 01 69 85 85 72
mobile: 06 26 79 25 44
fax: 01 69 85 86 75

Last modified: Fri Apr 21 10:20:15 CEST 2006
[site miroir à Orsay, France] [site miroir à Tucson, Arizona]

[Press Release in English] [Communiqué de Presse en Francais]

Lien vers le communiqué de presse du CNRS:
- http://www2.cnrs.fr/presse/communique/853.htm [à partir du 20 Avril 2006]
- http://www.insu.cnrs.fr/web/article/art.php?art=1747 [à partir du 20 Avril 2006]

Lien vers l'actualité du Spitzer Science Center:
- http://www.spitzer.caltech.edu/Media/happenings/20060420 [à partir du 20 Avril 2006]

Texte du communiqué:
[PDF] [Page web]

Télécharger l'article scientifique (Dole et al., 2006):
- Fichier PDF sur le site de la revue Astronomy and Astrophysics
- Fichier PDF sur un serveur de pre-publication

Un mot sur l'IAS en francais:
[PDF]

Illustrations du communiqué:

Animation mpg:
[mpg (4Mb)] [mpg (7Mb) couleurs inversees]
Cette animation montre l'empilement des galaxies à 24 microns (gauche), 70 microns (milieu) et 160 microns (droite). Chaque image de cette animation est le résultat de la somme de nombreuses galaxies (dont le nombre est indiqué en haut à droite). On voit très bien le signal des galaxies cachées (au centre des deux images de droite) devenir de plus en plus grand; les scientifiques parlent du rapport signal sur bruit qui augmente. En empilant près de 20000 galaxies (dernières images), le signal est très significatif: il représente 80% du fond extragalactique infrarouge.



Image 1:


Résultats de l'analyse d'empilement sur le fond extragalactique infrarouge, par Dole et al (2006).

L'empilement d'environ 1800 galaxies observées à 24 microns (à gauche, bleu) a permis à H. Dole et son équipe de détecter les galaxies "invisibles" à 70 microns (milieu, vert) et 160 microns (droite, rouge) qui ne sont pas détectées individuellement. Ce signal fort (au centre des images) est la signature des galaxies qui contribuent à l'essentiel du fond extragalactique infrarouge.

Credit: H. Dole/IAS/Arizona/NASA/JPL-Caltech

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Image 2:


L'empilement de galaxies à des positions aléatoires dans le ciel ne donne finalement aucun signal su centre des images. Cette technique d'empilement aléatoire est utilisée pour valider la robustesse de la méthode: aucun signal n'apparait au centre des images si l'empilement n'est pas affactué sur des positions de galaxies existantes à 24 microns. L'échelle de couleurs est identique à celle de l'image 1.

Credit: H. Dole/IAS/Arizona/NASA/JPL-Caltech

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Image 3:




Illustration de la technique d'empilement utilisé par H. Dole et son équipe.

Nous sélectionnons d'abord les galaxies observées et detectées à 24 microns (colonne de gauche). Ensuite, nous sélectionnons pour chaque galaxie la meme région du ciel à 70 microns (colonne du milieu) et 160 microns (colonne de droite), mais la galaxie n'est pas détectée individuellement. Nous emiplons ensuite ces centaines et milliers de galaxies (ligne du bas), ce qui aboutit à une détection de la somme des galaxies (non vues individuellement) à 70 et 160 microns. Regardez aussi l'animation qui visualise la détection.

Credit: H. Dole/IAS/Arizona/NASA/JPL-Caltech

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Graphe 1:


Les principaux rayonnements de fond dans l'Univers.

De droite à gauche (fréquence croissante): le fond diffus cosmologique (CMB), encore appellé rayonnement fossile à 3K. Le fond extragalactique infrarouge (CIB), puis le fond extragalactique optique (COB). Le CMB a son origine dans les phases primordiales de l'Univers, alors que les fonds diffus extragalactiques sont dus à la lumière de toutes les galaxies. Ces rayonnements de fond baignent tout l'Univers. Les chiffres inscrits dans les boites indiquent la brillance de ces rayonnements. Noter que les fonds extragalactiques ne représentent que environ 5% de la brillance du fond cosmologique. Enfin, les rayonnements extragalactiques ont en moyenne 1 photon visible pour 115 photons infrarouges.

Credit: H. Dole et al./IAS

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